Insultes, harcèlement, discriminations en tous genres, viols ; en 2022 les victimes de violence continuent d’être nombreuses et ce sous de multiples formes de violence. Selon la dernière enquête 2020 de l’Observatoire Etudiant des Violences Sexuelles et Sexistes dans l’Enseignement Supérieur, une étudiante sur 10 déclare avoir été victime d’agression sexuelle. Autre chiffre révélateur : une étudiante sur 20 a été victime de viol.
Dans le cadre du Plan national de lutte contre les violences sexistes et sexuelles dans l’enseignement supérieur et la recherche, le ministère lance une campagne nationale de communication sur le consentement. L’objectif : informer en renforçant la lutte pour réduire les violences. Pour lutter contre les agressions, la communication reste un levier de sensibilisation particulièrement efficace. Cette action fait directement suite à une première campagne de communication de prévention et de lutte à relayée par l’enseignement supérieur et la recherche menée en 2018. La campagne 2022 a été co-construite avec l’association Sexe et Consentement connue pour sa lutte contre les agressions et les violences sexuelles et sexistes. Le slogan, équivoque : « Sans oui, c’est interdit » est décliné dans différents situations de couples multi-genres. Cette campagne de communication entre dans le plan d'action contre les violences sexistes et sexuelles dans l'enseignement supérieur et la recherche. 4 axes prioritaires d’actions ont été identifiés :
A BUILDERS Ecole d’ingénieurs, le sujet est pris très au sérieux. Un groupe de travail dédiée « Egalité femmes hommes » se réunit régulièrement pour mettre en place des actions pour lutter contre de telles violences. Le projet InEdi (Inclusion, Egalité, Diversité)), conduit par les équipes Innovation Pédagogique de l’école vise également à principal de promouvoir l’inclusion, l’égalité, la tolérance et de prévenir les violences sexistes et sexuelles auprès de plus de 3 500 étudiants. Enfin, dans le cadre du programme d’acculturation CAP, de nombreux ateliers et interventions, visent à donner toutes les clés aux intégrants pour lutter contre les discriminations et dénoncer les violences de ce fléau. Comme le plan gouvernemental le suggère, l’action de l’école joue sur différents leviers : formation, prévention, mise en place et dispositif et communication pour réduire les violences et les discriminations durablement. Le nombre de violences commises reste aujourd’hui trop élevé et la lutte doit s’intensifier.